Tout investissement locatif comporte des risques, qu’il s’agisse d’un investissement meublé ou non. Il est important de bien les connaître pour pouvoir les éviter. Examinons ce qui se passe quand l’objet de l’investissement est une résidence de service. Quels pièges doit éviter l’investisseur pour assurer la rentabilité de son projet ?
Il faut tout d’abord savoir que les résidences de services se déclinent en Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) aussi appelé résidence médicalisée, en résidence d’étudiants, en résidence de tourisme et résidence pour senior.
Les pièges propres à la résidence médicalisée
La conjoncture a d’importantes retombées sur le pouvoir d’achat des personnes âgées dépendantes, à ne considérer que l’augmentation de la CSG et le gel des retraites. Le site de Yann darwin vous en parlera plus. Ceci étant, pour retenir les locataires, le seul moyen est de réduire les loyers, ce qui n’est pas toujours rentable. Seuls les établissements disposant de 60 chambres pourraient s’en sortir, et encore, si l’exploitant est de bonne volonté et dispose d’un savoir-faire éprouvé.
Les risques de l’investissement dans une résidence d’étudiants
Pour ce type de résidence, l’emplacement est crucial. Veillez à ce que la résidence étudiante soit près des écoles et universités ou facilement accessible en transport.
Ensuite, il ne faut pas avoir un raisonnement comme quoi les étudiants qui cherchent un logement existent toujours en grand nombre, même dans les villes dépourvues de potentiel de croissance universitaire. Cela peut inciter les investisseurs à acheter cher et compter sur les dispositifs de défiscalisation pour espérer un retour sur investissement. Cela ne marche pas toujours.
Attention à la qualité du gestionnaire en résidence de service
Lorsque l’établissement est implanté dans une localité qui ne convient pas à la population ciblée, alors le taux d’occupation va être moindre. Les recettes n’arrivent pas à couvrir les charges d’exploitation. L’exploitant va essayer de combler le vide en réduisant les prestations, ce qui va inciter le mécontentement des pensionnaires ou locataires. Ceux-ci ne tarderont pas à plier bagages pour rechercher d’autres résidences avec la mise à disposition de services comme un déambulateur de marche pour les personnes à mobilité réduite.
Si le propriétaire envisage de valoriser la résidence, le prix de revente va devoir s’aligner au prix sur le marché immobilier. Il doit s’attendre à une moins-value.
Afin d’éviter de telles déconvenues, il est important de pouvoir faire confiance à l’exploitant de la résidence. La pérennité de votre investissement en dépend.
Il faut bien étudier l’adéquation du type de résidence choisi avec sa situation géographique. Un examen sur place par soi-même de l’état des lieux et de l’environnement sera rassurant. Cela garantira un bon taux d’occupation.
Enfin, il est conseillé de ne pas se laisser convaincre par des propositions trop séduisantes comme un rendement net annuel de votre investissement supérieur à 4%.
Il est primordial de tenir compte de ceci dans votre bilan retraite.